Carreleurs, plâtriers, peintres : ces profils très recherchés en 2025

Et si 2025 était l’année où tout bascule pour les métiers du bâtiment ? Carreleurs, plâtriers, peintres : ces profils sont désormais en tête de liste des recrutements. Manque de main-d’œuvre, boom des chantiers, salaires en hausse… les opportunités explosent. Voici pourquoi ces métiers vont devenir les piliers du secteur.
Le dynamisme du secteur du bâtiment en 2025
Les tendances économiques favorables
En 2025, le secteur du bâtiment en Suisse connaît une période de stagnation, selon la Société suisse des entrepreneurs (SSE). La demande reste soutenue par les besoins en rénovation énergétique et le vieillissement du parc immobilier, mais la reprise de l’activité n’est attendue qu’à partir du second semestre 2025.
Les carreleurs, plâtriers et peintres sont au cœur de cette évolution. Ces métiers sont recherchés dans tous les chantiers, qu’ils soient neufs ou en rénovation. Les entreprises manquent de bras. La pénurie de main-d’œuvre pousse les salaires à la hausse et rend ces profils encore plus attractifs.
Voici les principales raisons de ce dynamisme :
- Rénovation énergétique : les soutiens financiers sont apportés par des programmes cantonaux et fédéraux, comme le Programme Bâtiments, qui encouragent la rénovation énergétique en Suisse.
- Construction neuve : reprise des permis de construire après un creux en 2023-2024.
- Vieillissement du parc immobilier : beaucoup de logements anciens à rénover.
- Développement durable : les normes environnementales exigent plus de qualité et de compétences.
La transition énergétique transforme les habitudes. Par exemple, un plâtrier doit aujourd’hui savoir poser des isolants biosourcés. Un peintre doit connaître les peintures sans solvants. Le carreleur travaille souvent avec des matériaux plus techniques comme le grès cérame grand format.
Les formations évoluent pour suivre cette tendance. Les centres de formation intègrent des modules sur la sécurité, l’innovation et les nouvelles normes. Les jeunes sont formés à la fois aux gestes techniques et aux enjeux environnementaux.
Le secteur attire aussi des personnes en reconversion. Beaucoup cherchent un emploi stable, manuel, avec une vraie valeur ajoutée. Le bâtiment répond à ces attentes. Il offre une carrière concrète, avec des possibilités de spécialisation et de montée en expertise.
Les entreprises, elles, investissent dans la formation continue. Elles veulent garder leurs talents. Elles proposent des certifications internes, des parcours d’évolution, et parfois même des primes de salaire pour les profils les plus qualifiés.
En 2025, le bâtiment reste un moteur de l’emploi. Et les carreleurs, plâtriers et peintres sont en première ligne.
Les raisons de la forte demande pour ces métiers
Un boom de la rénovation et de la construction
Depuis quelques années, la rénovation énergétique est devenue une priorité. Les aides de l’État comme MaPrimeRénov’ poussent les particuliers à refaire leur logement. Résultat : les carreleurs, plâtriers et peintres sont très sollicités.
Les chantiers se multiplient : isolation des murs, pose de carrelage, peinture intérieure… Ces travaux sont au cœur des projets de rénovation. Et ils nécessitent des profils qualifiés.
Une pénurie de main-d’œuvre qualifiée
Il y a un vrai manque de professionnels formés dans ces métiers. Beaucoup de jeunes se dirigent vers d’autres secteurs. Résultat : les entreprises du bâtiment peinent à recruter.
Les artisans qualifiés sont rares. Ceux qui ont de l’expérience ou une certification sont très recherchés. Et les salaires suivent cette tendance à la hausse.
- Peintres capables de travailler sur des finitions haut de gamme
- Plâtriers maîtrisant les techniques d’isolation thermique
- Carreleurs spécialisés dans les matériaux modernes (grès cérame, mosaïque, etc.)
Des compétences techniques de plus en plus pointues
Les matériaux évoluent. Les normes aussi. Il faut savoir poser un carrelage XXL, appliquer une peinture biosourcée ou réaliser un doublage acoustique performant. Ces compétences ne s’improvisent pas.
Les artisans doivent se former en continu. C’est un vrai levier de développement pour leur carrière. Et cela les rend encore plus attractifs sur le marché de l’emploi.
Une image de métier qui change
Longtemps vus comme des métiers physiques et pénibles, ces postes gagnent en attractivité. Les jeunes redécouvrent l’artisanat. Ils voient qu’on peut y faire carrière, gagner correctement sa vie et développer une vraie expertise.
Certains choisissent même de se spécialiser : peintre décoratif, plâtrier staffeur, carreleur designer. Des niches qui offrent des opportunités et une vraie reconnaissance.
La transition écologique comme moteur
Les normes suisses en matière de développement durable, telles que Minergie ou les exigences cantonales, imposent des standards élevés pour l’isolation, l’efficacité énergétique et l’utilisation de matériaux écologiques : isolation thermique, matériaux écologiques, finitions durables… Les plâtriers, carreleurs et peintres sont au cœur de cette tendance.
Ils contribuent à rendre les bâtiments plus sobres en énergie. Leur rôle est donc stratégique dans les années à venir, notamment en 2025 où les objectifs climatiques vont se renforcer.
Opportunités de carrière et perspectives salariales
En 2025, les carreleurs, plâtriers et peintres seront parmi les profils les plus recherchés dans le secteur du bâtiment. La demande augmente, surtout dans la rénovation énergétique et les chantiers de construction durable. Ces métiers manuels attirent de plus en plus l’attention des recruteurs.
Une forte demande dans la plupart des cantons suisses
En Suisse aussi, la pénurie de main-d’œuvre qualifiée dans le bâtiment se fait sentir, notamment dans les métiers techniques comme carreleur, plâtrier ou peintre, bien que la dynamique du marché varie selon les cantons et les cycles économiques. Les artisans spécialisés dans la pose de carrelage, les enduits ou la peinture intérieure/extérieure sont très recherchés.
Pourquoi ? Parce que les chantiers ne s’arrêtent pas. Entre les rénovations de logements anciens, les constructions neuves et les mises aux normes, les besoins explosent.
- Rénovation énergétique des bâtiments anciens
- Développement des logements collectifs
- Chantiers publics (écoles, hôpitaux, mairies)
Des salaires en hausse
Avec la tension sur le marché, les salaires suivent. En Suisse, les salaires dans le bâtiment sont généralement plus élevés qu’en France : un carreleur débutant peut gagner entre 4 000 et 5 000 CHF brut par mois selon la région et l’expérience.
Voici une estimation des salaires moyens en 2025 :
Salaires mensuels bruts (CCT Second Œuvre Romand – 1er février 2024)
Carreleurs, plâtriers, peintres – dès 1 an après CFC
Classe / Expérience | 1 an après CFC | 2 ans après CFC | Dès 3 ans après CFC |
---|---|---|---|
Classe A (expérimenté) | CHF 4 798 | CHF 5 064 | CHF 5 331 |
Classe B (qualifié) | CHF 3 927 | CHF 4 416 | CHF 4 905 |
Classe C (aide) | CHF 3 856 | CHF 4 078 | CHF 4 531 |
Ces salaires s’appliquent aux métiers du second œuvre (carrelage, plâtrerie, peinture), selon l’expérience et la classe définie par la CCT.
Des évolutions de carrière possibles
Ces métiers ne sont pas figés. Avec de l’expérience et une bonne formation, on peut évoluer vers des postes de chef d’équipe, conducteur de travaux ou même créer sa propre entreprise.
Certains choisissent de se spécialiser : carrelage grand format, stuc décoratif, peinture écologique, etc. Ces compétences rares sont très bien valorisées sur le marché.
Une stabilité dans le temps
Les métiers du bâtiment résistent aux crises. Il y aura toujours des murs à peindre, des sols à carreler et des plafonds à enduire. En 2025, cette stabilité attire de plus en plus de jeunes en reconversion ou en sortie de formation.
Avec une bonne certification et un peu d’expérience, ces métiers offrent une vraie sécurité de l’emploi. Pas besoin de diplôme long, mais il faut aimer le travail bien fait et être rigoureux.
Formations et compétences requises
Des formations accessibles dès le CFC
Les carreleurs, plâtriers et peintres peuvent se former très tôt. En Suisse, la formation professionnelle initiale s’effectue généralement par un apprentissage (CFC – Certificat fédéral de capacité) dans les métiers du bâtiment, comme carreleur, plâtrier ou peintre. C’est la base pour entrer dans ces métiers du bâtiment.
Voici quelques CFC possibles :
- CFC Carreleur-mosaïste
- CFC Plâtrier-plaquiste
- CFC Peintre applicateur de revêtements
Ces formations se font souvent en alternance. L’élève passe du temps en entreprise et en centre de formation. C’est concret, pratique, et ça permet de trouver un emploi plus facilement.
Des spécialisations pour aller plus loin
Après un CFC de carreleur ou de plâtrier-constructeur à sec, il est possible de poursuivre sa formation en obtenant une maturité professionnelle technique, qui peut être réalisée pendant ou après l’apprentissage. Cette maturité permet ensuite d’accéder à des formations supérieures, comme une école supérieure (ES) ou une haute école spécialisée (HES), ouvrant la voie à des études dans le domaine de la construction.
Il existe également des spécialisations professionnelles, par exemple :
- Brevet fédéral de chef-carreleur ou de contremaître plâtrier
- Diplôme fédéral de maître carreleur ou maître plâtrier
Ces formations permettent de développer des compétences techniques et de gestion, et donnent accès à des fonctions telles que chef d’équipe, chef de chantier, contremaître ou même la possibilité de diriger sa propre entreprise
Compétences techniques indispensables
Chaque métier a ses gestes, ses outils, ses matériaux. Mais certaines compétences sont communes :
- Bonne connaissance des matériaux (carrelage, plâtre, peinture, enduits…)
- Maîtrise des techniques de pose ou d’application
- Lecture de plans et sens des mesures
- Respect des normes de sécurité
Un carreleur doit savoir couper et poser des carreaux avec précision. Un plâtrier doit maîtriser la pose de cloisons ou de plafonds. Un peintre doit préparer les surfaces et appliquer les couches avec soin.
Des qualités humaines très recherchées
Au-delà de la technique, les employeurs cherchent aussi des qualités humaines :
- Rigueur et sens du détail
- Autonomie
- Capacité à travailler en équipe
- Respect des délais
Dans la rénovation comme dans la construction neuve, la qualité du travail est essentielle. Une finition mal faite peut tout gâcher. D’où l’importance de la précision et du soin.
La certification : un plus pour l’emploi
Des certifications comme Minergie ou les labels de la Société suisse des entrepreneurs sont valorisées pour les travaux de rénovation énergétique. Elles prouvent le sérieux et l’expertise de l’artisan.
Ces labels sont souvent exigés pour travailler sur des chantiers publics ou pour bénéficier d’aides à la rénovation énergétique. Avoir ces certifications, c’est un vrai atout pour sa carrière.
Une adaptation constante aux nouvelles tendances
Les techniques évoluent. Les matériaux aussi. Les artisans doivent se former régulièrement pour suivre les innovations.
Par exemple :
- Utilisation de peintures écologiques
- Pose de carrelage grand format
- Montage de cloisons acoustiques ou thermiques
La formation continue permet de rester à jour et de répondre à la demande du marché. C’est aussi une façon de se démarquer dans un secteur très concurrentiel.
Les évolutions technologiques dans le métier
L’impact du numérique sur les pratiques professionnelles
Les carreleurs, plâtriers et peintres voient leur quotidien changer avec le numérique. Les outils évoluent. Les méthodes aussi. Ce n’est plus comme avant, où tout se faisait à la main et au feeling. Aujourd’hui, la technologie entre dans les chantiers.
Les logiciels de modélisation 3D, comme SketchUp ou AutoCAD, sont de plus en plus utilisés. Ils permettent de visualiser les projets avant même de commencer. Le client voit le rendu final. L’artisan peut anticiper les problèmes. C’est un gain de temps. Et une meilleure qualité du travail.
La réalité augmentée arrive aussi sur les chantiers. Avec une tablette ou un smartphone, on peut superposer un plan virtuel sur le mur ou le sol. Le carreleur voit où poser chaque carreau. Le peintre visualise les couleurs. Le plâtrier ajuste les volumes. C’est précis. Et ça limite les erreurs.
Les applications mobiles changent aussi la donne. Elles aident à :
- gérer les devis et les factures
- organiser les plannings
- communiquer avec les clients
- partager des photos du chantier
Ces outils numériques deviennent indispensables. Ils font partie des compétences attendues en 2025. Les jeunes en formation les apprennent dès le départ. Les artisans en activité doivent aussi se mettre à jour. Des formations courtes existent pour ça.
Autre changement : la gestion des stocks et des matériaux. Grâce à des outils connectés, on sait en temps réel ce qu’il reste. On évite les ruptures. On commande juste ce qu’il faut. C’est plus efficace. Et ça évite le gaspillage.
La sécurité progresse aussi. Certains chantiers utilisent des capteurs pour détecter les risques. Chutes, humidité, température : tout est surveillé. Cela protège les artisans. Et améliore les conditions de travail.
Enfin, les réseaux sociaux jouent un rôle. Beaucoup de peintres, plâtriers ou carreleurs partagent leur travail sur Instagram ou TikTok. C’est une vitrine. Ça montre leur expertise. Et ça attire de nouveaux clients. Le numérique devient un outil de développement de carrière.
En 2025, savoir manier une truelle ne suffira plus. Il faudra aussi savoir utiliser une tablette. La demande évolue. Les métiers aussi. Ceux qui s’adaptent auront plus d’opportunités. Et souvent, un meilleur salaire.
Sécuriser son avenir professionnel dans le bâtiment
Les métiers du bâtiment comme carreleur, plâtrier ou peintre sont en pleine tendance. En 2025, la demande pour ces profils va encore grimper. Pourquoi ? Parce que la construction et la rénovation ne s’arrêtent jamais. Et parce que les jeunes se tournent moins vers ces métiers manuels. Résultat : les entreprises cherchent, mais ne trouvent pas.
Choisir une voie avec de vraies opportunités
Quand on veut un emploi stable, bien payé et utile, le bâtiment est une bonne option. Pas besoin de bac+5. Avec une formation courte et pratique, on peut vite entrer sur le marché du travail. Et pas juste pour un job : pour une vraie carrière.
Exemple : un carreleur débutant peut évoluer vers chef d’équipe, puis artisan à son compte. Pareil pour un plâtrier ou un peintre. En quelques années, avec de l’expérience et une bonne réputation, les missions s’enchaînent.
Se former, se spécialiser, progresser
La clé, c’est la formation. Il existe plein de parcours pour apprendre le métier. Et ensuite, on peut se spécialiser :
- Pose de carrelage grand format
- Plâtrerie sèche ou traditionnelle
- Peinture décorative ou industrielle
Ces spécialisations permettent de se démarquer. Elles ouvrent la porte à des chantiers plus techniques, mieux payés. Et donc à un meilleur salaire.
Des métiers qui évoluent avec leur temps
Le bâtiment bouge. Les techniques changent. Les matériaux aussi. Il faut donc rester à jour. C’est là qu’interviennent les formations continues. Elles permettent de suivre les innovations : enduits écologiques, peintures biosourcées, carrelages connectés…
Et ce n’est pas juste une question de mode. Les clients veulent de la qualité, du durable, du propre. Les artisans qui savent proposer ça sont très recherchés.
La sécurité de l’emploi dans un secteur en tension
En 2025, les entreprises du bâtiment vont continuer à chercher des bras. Et pas seulement pour des petits contrats. Elles veulent des gens formés, fiables, motivés. Pour des postes durables. C’est ce qu’on appelle un secteur en tension.
Concrètement, ça veut dire :
- Des offres d’emploi en continu
- Des salaires qui montent
- Des possibilités d’évolution rapide
Un bon plâtrier ou un peintre qui travaille bien peut se faire un nom. Et ne jamais manquer de chantiers.
Créer son entreprise, c’est possible
Après quelques années d’expérience, beaucoup choisissent de se mettre à leur compte. C’est un vrai plus dans ces métiers. Pas besoin d’énormes investissements. Un peu de matériel, un véhicule, une certification si besoin… et c’est parti.
Et avec la demande actuelle, les clients ne manquent pas. Que ce soit pour de la rénovation d’intérieur, des finitions ou des chantiers neufs, les carnets de commandes se remplissent vite.